Excuses de Ségolène Royal II

Ségolène Royal a de la suite dans les idées et, apparemment, la stratégie politique qui semble employée depuis plusieurs semaines par l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007 semble lui donner des ailes. Alors qu'il y a seulement quelques jours,  le 6 avril, elle avait cru bon de devoir présenter des excuses pour le discours prononcé à Dakar par Nicolas Sarkozy en 2007 où le président s'était penché sue " l'homme africain ", Ségolène Royal s'est adressée aujourd'hui au premier ministre espagnol Zapatero pour lui exprimer ses excuses et par la même occasion celles des français pour des propos, démentis par le palais de l'Élysée, tenu devant des parlementaires selon lesquels M. Zapatero "n'était peut-être pas intelligent" mais  avait "gagné deux fois les élections".

Le moins que l'on puisse dire cependant c'est que même si les méchancetés que le quotidien Libération s'est dépêché de publier sont démenties, c'est une véritable réussite: l'ensemble de la presse mondiale ou presque a parlé de "l'affaire Sarkozy". Il faut dire que les "grands" de ce monde ont tous été égratignés par les phrases présidentielles, José-Luis Zapatero donc, Angela Merkel obligée de se "rallier à ma position", même Barack Obama n'a pas été épargné lui qui serait "un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position" puis pour en terminer avec le président des États-Unis, Nicolas Sarkozy aurait ajouté que Obama : " n’est pas toujours au niveau de décision et d’efficience".

Si la présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes s'est donné pour mission de présenter des excuses à chaque fois que Nicolas Sarkozy sortira une parole un peu "brusque" à l'encontre d'un dirigeant étranger quelconque, elle va y passer des jours entiers. A moins que les socialistes n'aient plus grand chose d'autre à faire que d'attendre les éventuelles bourdes présidentielles.